Les Noms des Equipes
   Le clan est aujourd'hui composé de quatre équipes chacune composées de six à onze routiers, notamment grâce au succès des clans de Paris ces dernières années. Sur cette page vous pouvez lire l'histoire de chacune des personnalités, statues, lieux dont le nom a été donné aux équipes du clan et ayant bien sûr sa place dans l'histoire chrétienne.

Notre Dame de La Mer

A venir

Général de Sonis

   Gaston de Sonis né en août 1825, fut non seulement un officier exemplaire pour l?armée et un père près à tous les sacrifices pour donner une éducation à ses 12 enfants, mais il fut également un chrétien qui dévoua sa vie à l?Eglise.
   Chrétien fervent, il édifia les villes où il séjourna par sa charité envers les pauvres, son assistance quotidienne à la messe, ses communions fréquentes, sa dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. Les Arabes, au milieu desquels il passa de longues années, l'appelaient: Maître en piété.
   Commandant du 17° Corps d'Armée pendant la guerre de 1870, il fit à Loigny, le 2 décembre, à la tête des Zouaves pontificaux que précédait l'étendard du Sacré-Coeur, charge célèbre qui sauva d'une déroute complète ses troupes. Gravement blessé sur le champ de bataille; il y fut cependant préservé de la mort, fortifié et consolé par Notre-Dame de Lourdes qu'il contemplait en esprit. Quoique amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit son commandement.
   En 1880, à Chateauroux, en pleine persécution, il se fit mettre en disponibilité pour protester contre l'expulsion des religieux.
   Ses infirmités, suites de ses blessures, l'ayant, en 1883, forcé à quitter son commandement pour devenir membre d'une commission au ministère de la guerre, il offrit ses souffrances à Dieu pour expier les crimes de l'impiété régnante.
   Il mourut à Paris en réputation de sainteté, en août 1887. Son corps, transporté à Loigny, fut inhumé dans la crypte de l'église, près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870. Sur la pierre qui le recouvre, on lit ses paroles de saint Paul qu'il avait choisies lui-même: « Miles Christi » , soldat du Christ.
   Le 26 septembre 1929, au cours du procès canonique qu'il instruit sur sa réputation de sainteté, Mgr Harscouët, évêque de Chartres, procéda à l'exhumation des restes du pieux Général.
   Après 42 ans, sans le moindre embaumement, le corps fut trouvé dans son cercueil de plomb, entier, les membres souples, en parfait état de conservation. Ne peut-on voir là une rare et délicate attention de la Providence à l'égard d'un de ses enfants les plus dévoués, une récompense, dès ce monde, de son admirable pureté. De nombreux pèlerins sont venus depuis prier à son tombeau, pour implorer de lui force, lumière ou santé, et beaucoup ont été exaucés.

St Enfant Jésus de Prague

   Non loin de Séville, deux moines rescapés vécurent dans les ruines d'un monastère détruit à la suite des incursions mauresques du début du XIIe siècle. L'un d'eux, Joseph, fut connu pour son respect à l'égard de l'enfance de Jésus-Christ et de la Sainte famille de Nazareth. Un jour, un enfant d'une beauté extraordinaire lui apparut en songe l'invitant à prier. Lorsque le moine prononça les mots "béni soit le fruit de vos entrailles", Jésus sourit et dit: "C'est moi?" - et disparut. Depuis, Joseph essaya de modeler le visage de l'enfant. En vain. Mais grâce à ses prières ardentes, l'enfant réapparut un jour en disant: "Je suis venu pour que tu me voies et pour que tu puisses terminer ton oeuvre". Lorsque Joseph eut terminé son travail, il prit sa tête entre les mains pour ne plus jamais se réveiller. Les anges auraient emporté son âme au paradis?
   Si l'Enfant-Jésus est venu au monde ainsi, on ne le sait pas, mais selon les historiens, sa naissance remonte au XVIe siècle où son culte se répandit grâce à Sainte-Thérèse-de-Jésus - patronne d'Espagne et fondatrice de l'ordre des carmes et carmélites déchaussées. Parmi les jeunes filles espagnoles qui entraient dans les couvents des carmélites, il y avait aussi la noble Isabelle Manrique de Lara qui obtint de ses amies une statuette de l'Enfant-Jésus - le futur Enfant-Jésus de Prague. Mais comment cette statue se retrouva-t-elle à Prague? C'est la fille d'Isabelle, Marie, qui la prise avec elle lorsqu'elle se maria, en 1556, au seigneur tchèque Vratislav de Pernstejn. Puis, la statue fut offerte à la fille de Marie - Polyxène - également à l'occasion de son mariage. Polyxène resta sans enfant et, lorsqu'elle devint veuve, elle offrit la statue à l'ordre des carmes de l'église Notre-Dame-de-la-Victoire de Prague. Elle aurait dit à cette occasion: "Je vous donne ce que j'aime le plus au monde. Portez respect à cette statue et vous irez bien". Et elle a eu raison.
   C'étaient surtout les carmes du couvent qui se prirent d'affection pour l'Enfant-Jésus. Tous les jours, ils firent sortir la statue du couvent pour l'exposer à l'église durant la messe. Des histoires insolites commencèrent à se répandre: des gens aveugles ont retrouvé la vue, les sourds l'ouïe et les paralysés rejetèrent leurs béquilles pour se mettre à marcher. Depuis la présence de l'Enfant-Jésus, le couvent alla bien, car le peuple l'honorait et commença à l'appeler Gratiosus Jesulus.
   Mais les temps heureux ne durent jamais longtemps. La guerre de Trente Ans ravagea l'Europe et la peste se répandit à Prague, en 1631, en semant la mort partout. Les carmes quittèrent Prague, leur église fut cambriolée, la statue disparut. Plusieurs années passèrent avant que le curé Cyril ne revienne au couvent. Il se souvient de la statue et la cherche partout. Il finit par la trouver dans l'entrepôt de l'église, couverte de poussière et abîmée. Il la prit, la nettoya et la remit à sa place habituelle dans le choeur. Après avoir prononcé sa prière, il entendit une voix d'enfant: "Ayez pitié de moi et moi, j'aurai pitié de vous. Rendez-moi mes mains et je vous donne en échange ma paix. Si vous me respectez, je serai toujours à votre aide", dit l'enfant. Surpris, le pauvre curé rassembla tout son courage pour écarter l'habit bleu de la statue. En effet, l'Enfant-Jésus n'avait pas de mains. Plusieurs années se sont écoulées avant que Cyril n'ait réussi à réunir la somme nécessaire pour réparer la statue.

Bx Charles de Foucauld

   Charles de Foucauld, né à Strasbourg le 15 septembre 1858 et orphelin à partir de six ans, a suivit une éducation chrétienne de son grand père maternel, qui cependant ne sera pas assez solide, puisqu'en 1874, il semble perdre la foi.
   En 1876, il est admis à L'école de St Cyr et sous-lieutenant de cavalerie, il mène une vie assez désordonnée, ce qui ne l'empêche pas de se montrer courageux dans les opérations militaires auxquelles il participe dans l'ouest de l'Algérie.
   En 1882, il donne sa démission de l'armée et entreprend un voyage d'exploration dans le Maroc. La réussite de cette périlleuse expédition lui vaut honneurs et estime, lui ouvrant les portes du monde des géographes et des explorateurs, cependant, il est habité alors par une quête religieuse. Sous l'influence discrète de sa famille qu'il a retrouvée à Paris, il cherche à avoir des cours de religion et demande l'aide d'un prêtre, l'abbé Huvelin, pour être éclairé sur la religion catholique en octobre 1886, à l'église St Augustin à Paris. Au lieu de lui donner un cours de religion, le prêtre l'invite à se confesser et à communier : pour Charles c'est la conversion, une grâce qui va le transformer pour la vie. Résolu de ne plus vivre désormais que pour ce Dieu de Jésus-Christ qui est venu à sa rencontre, il fait le pèlerinage de Terre sainte. Il y découvre quelle fut la vie humble et cachée du Fils de Dieu incarné en devenant cet homme Jésus, pauvre ouvrier à Nazareth. Attiré par le désir de l'aimer et de l'imiter de toutes ses forces, il décide de se faire moine trappiste.
   Entré en 1890 au monastère de Notre-Dame-des-Neiges, en vue d'aller s'enfouir pour toujours dans une pauvre Trappe de Syrie, il cherche à avancer de plus en plus dans l'imitation de la vie de Jésus à Nazareth. Six ans plus tard, il demande à quitter la Trappe ; on le lui accorde et en février 1897, il est autorisé à suivre sa vocation personnelle. Suivant le conseil de l'abbé Huvelin, il se rend à Nazareth, demande à loger à la porte du couvent des Clarisses et se fait leur domestique. Il vit alors en ermite dans la prière, la pauvreté et la recherche de la volonté de Dieu sur lui. Au bout de trois ans, son désir d'imiter Jésus dans sa Charité universelle lui fait accepter la perspective du sacerdoce. Il s'y prépare à la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges et, le 9 juin 1901, il est ordonné prêtre du diocèse de Viviers ; c'est pourquoi il sera béatifié avec la qualification de " prêtre diocésain ".
   Pour faire rayonner la Charité divine et porter la présence eucharistique aux pauvres des régions non-évangélisées, il pense aller au sud du Maroc, où il a voyagé autrefois, et s'établit pour cela à Beni-Abbès, aux confins algéro-marocains. Il ne pourra pas réaliser ce projet, mais Mgr Guérin, le premier préfet apostolique du Sahara, acceptera qu'il aille dans le sud algérien. Charles se fixe en 1905 à Tamanrasset, au pays des Touaregs. Il apprend leur langue pour devenir proche de tous et pour sauver leur culture. Il cherche, en utilisant au mieux les ressources apportées par la nation colonisatrice qu'est la France, à promouvoir leur progrès humain, intellectuel et moral, les préparant ainsi à découvrir un jour ce qui fait le secret de sa vie religieuse. Il reste seul dans ce pays, mais il désire qu'en France on partage la responsabilité missionnaire qui est la sienne, et il envisage en ce but une " confrérie " qui unirait toutes les bonnes volontés chrétiennes dans un grand réseau au service de ces pays en cours de développement et ne connaissant pas le message évangélique.
   Il meurt dans un guet-apens devant son ermitage, victime d'un coup de feu, le 1er décembre 1916.
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