Bienheureux Frédéric Ozanam
   Vous qui appartenez au clan, ou qui visitez tout simplement le site, vous vous demandez surement qui est le Bienheureux Frédéric Ozanam, dont notre clan porte le nom. Voici une biographie résumant la vie qu'a mené cet homme au service de l'Eglise et de l'humanité.

   Frédéric Ozanam naît à Milan en 1813. Son père est un médecin dévoué inlassablement à ses malades, épris de science, d'art et d'une foi profonde; sa mère est charitable: des parents exemplaires pouvant assurer une bonne éducation et une foi toute aussi profonde. Cependant, à 15 ans, comme il en est de nombreux adolescents et collégiens, il traverse une crise de la foi: à cette époque, à la veille de la révolution de 1830, le climat est anti-clérical et agressif envers les élèves croyants. Heureusement son professeur de philosophie, un prêtre, le remettra sur pied en lui expliquant que la foi et la science doivent cohabiter et non s'exclure. "C'est ébranler le christianisme, dit-il, que d'attaquer la raison humaine." A partir de cela, Frédéric s'engage devant Dieu à vouer ses jours au service de cette vérité qui a donné la paix à sa foi. A 17 ans, il commence à travailler en tant que clerc d'avoué et doit endurer les blasphèmes et "conversations infâmes" de ses camarades, mais sa foi est devenue solide et il ressent "un immense besoin de religion, et non seulement de christianisme, mais de catholicisme encore". En effet, dès son plus jeune âge, il a eu l'intuition qu'il fallait combattre sur deux fronts: le front de la science et celui du secours social. En ce début de l'ère industrielle, il voit le peuple écrasé par la classe possédante. Devant le tableau de la misère, il comprend qu' "il faut joindre l'action à la parole, affirmer par des oeuvres la vitalité de notre foi". Avec d'autres amis lyonnais montés à Paris avec lui, il fonde une "Société de charité": la première réunion a lieu le 23 avril 1833, alors qu'il a tout juste 20 ans. Cette société deviendra la "Société de Saint-Vincent-de-Paul". Aidés par la soeur Rosalie Rendu, ils rencontrent les pauvres du quartier Mouffetard. En 1835, pour défendre le catholicisme face à la critique rationaliste virulente, il demande à l'évêque d'établir des conférences publiques et ainsi, la même année, grâce à son initiative, le père Henri Lacordaire commence les Conférences de Carême de Notre-Dame.

   A 27 ans, étant docteur en droit et en lettres, professeur suppléant de littérature comparée à la Sorbonne, il étudie François d'Assise et Dante. Il prépare alors ses cours avec le plus grand soin et les donne avec une fougue communicative: ce tout jeune professeur est cependant ovationné par ses élèves qui lui reprochent d'aborder des sujets religieux à la Sorbonne et il se fait rapidement appeller "le théologien", à quoi il répond: "Je ne suis pas théologien mais j'ai l'honneur d'être chrétien" (Il ne cachera jamais sa foi). A la même époque, il épouse Amélie Soulacroix, fille du recteur de l'Académie de Lyon, dont il aura une fille unique: Marie.

   En 1848, il pressent que les inégalités sociales et les injustices préparant un choc terrible: "D'un côté la puissance de l'or, de l'autre la puissance du désespoir." Le devoir du chrétien est de s'interposer en "médiateur" afin d'"empêcher, au moins pour amortir le choc". Contrairement à la révolution de 1830, celle de 1848 ne sera pas anti-cléricale, l'action des chrétiens sociaux y sera sans doute pour quelque chose. Frédéric Ozanam fait alors bon accueil à la République, lui, ancien monarchiste: "Au fond la devise de la République: liberté, égalité, fraternité, c'est l'Evangile même". Homme ouvert, il ne veut pas que la religion se cantonne dans une minorité bourgeoise, ni dans un parti, elle doit aller aux masses, aux pauvres que le Christ a déclarés bienheureux. "Passons aux Barbares!" s'écrie-t-il, accent prophétique qui sera peu écouté. Il lance la même année (1948), un journal "l'Ere nouvelle" qui disparaît l'année suivante. Il se présentera comme député avec un beau programme, mais cependant cette présentation échoue.

   Il demeure aujourd'hui un des pionniers du catholicisme social, ce qui sera d'ailleurs confirmé par "Rerum novarum" en 1891. Il meurt, trop tôt, à 40 ans (en 1853) et mais il est Béatifié lors des JMJ de Paris en 1997, il laissera aux jeunes de notre époque un message de courage dans le témoignage.

Biographie écrite d'après le site http://membres.lycos.fr/clanmo/

Litanies au Bx Ozanam

Frédéric Ozanam, défenseur de la paix, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, promoteur d?espoir, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, apôtre de la charité, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, époux et père de famille exemplaire, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, amoureux de la pauvreté et des pauvres, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, défenseur de la dignité de la personne humaine, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, pionnier de la doctrine sociale de l?Église, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, servant de la vérité, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, model des professeurs et enseignants catholiques, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, exemple des auteurs et journalistes, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, médiateur des avocats catholiques, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, missionnaire laïque, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, fils fidèle de l?Église, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, initiateur du ministère collaborateur, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, modèle d?engagement courageux, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, grande figure du laïqua catholiques, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, exemple d?un saint christianisme, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, fondateur de la Société de Saint-Vincent de Paul, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, disciple de saint Vincent de Paul, prie pour nous.
Frédéric Ozanam, notre intercesseur au trône de Dieu, prie pour nous.

Litanie extraite de la messe en l'honneur du Bx Frédéric Ozanam

Dernière mise à jour en Juin 2007. © Clan Bx Frédéric Ozanam AGSE | Administration | Nous Contacter